Aller au contenu principal

Les terres de Montmirail

Montmirail fait partie géologiquement de la Brie Champenoise, moins fertile que la Brie Française, mais qui comprend pourtant de bonnes terres à blé.

Étant donné son altitude et sa situation sur un éperon, son climat est plutôt rude, mais sain.
La ville domine la riante vallée du Petit Morin, creusée dans les sables. On y trouve, dans une « sablière » très connue, étudiée autrefois par Cuvier, et un peu partout dans les alluvions, de grands coquillages qui ne se rencontrent que dans les mers chaudes, ainsi que des fossiles d’animaux dont l’espèce est maintenant perdue.

Le rebord du plateau étant glaiseux, les eaux ruissellent de partout, et une très grande nappe située sous la ville, à une faible profondeur, s’écoule en nombreuses sources ; c’est ce qui explique les crues rapides de la rivière.

La pierre est aussi très abondante, spécialement sur les pentes, créant parfois des éboulis fort pittoresques. Les romains exploitaient une carrière de pierre de taille à grain très fin, dont l’emplacement est maintenant inconnu.

On a extrait, par la suite, une meulière assez grossière, dont la ville est construite et dont on faisait aussi des meules de moulin. La ville possédait autrefois plusieurs briqueteries, des « fours à chaux » et certains villages des alentours des forges et des moulins à huile, à tan et à foulon.

Il y eut aussi temporairement une fabrique de draps, une verrerie, une fabrique de tire-bouchons, de moutarde, etc… Cette activité artisanale faisait la richesse des nombreuses foires et marchés qui se tenaient dans la ville et dans le faubourg de Montléan. Cependant, cette petite industrie a disparu ainsi que le commerce des vins et des moutons.