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Montmirail, une ville fortifiée

La forteresse primitive n’aurait-elle pas été le quadrilatère formé par la rue du Docteur Philippe Amelin, la rue de l’hôtel de ville, l’ancienne petite place de l’École et la rue Saint-Vincent-de-Paul ?

La forteresse est un enchevêtrement de gros murs atteignant parfois plus d’un mètre d’épaisseur, de soubassements et de salles souterraines, ravitaillées en eau par plusieurs sources.
Le seul point qui touchait au plateau était défendu par la « porte de la Clef » d’où partaient de nombreux souterrains qui la reliaient aux portes et à la campagne.
C’est là que fut édifié le premier château avant d’occuper l’emplacement actuel.

Deux autres portes défendaient la ville « basse » :

  • la « porte Pomesson » au bas de la rue du Docteur Philippe Amelin ;
  • la « porte d’en bas ».

Sous la « porte d’En-Bas » s’étendait le  « quartier de la Juiverie  » également surveillé et défendu par un ouvrage avancé, le  « Château-Gaillard » , comme la  « porte d’En-Thierry  » l’était par le  « Chapeau-fort ».

La ville « haute », construite sans doute plus tardivement, comprenait deux portes :

  • la porte « d’en-Thierry », au bout de la rue Lucien Mathieu ;
  • la « porte Pintille » à proximité de la place du Vert-Galant, presque au départ d’une rue qui porte encore le nom de rue des Remparts.